Patrick Franck : "j'ai bien vécu la crise car je suis là"

Patrick Franck est  technicien de maintenance au service logistique de Gobelins, l’école de l’image.

Jordan Antheaume, Ryaen Ben Youssef, Ennio Lombardo, élèves 2nd BAC professionnel RPIP l’ont rencontré le 13 novembre 2020 en visio.

Bonjour ! Comment vous appelez vous ? Quel est votre métier ? Dans quel service travaillez-vous ?

Bonjour, je m’appelle Patrick Franck, je suis agent de maintenance au service logistique à GOBELINS l’école de l’image. C’est très vaste, je peux m’occuper aussi bien de la peinture, des soucis électriques, du prêt de matériel, de la sécurité..

Est-ce que le COVID a créé des inquiétudes dans votre entourage professionnel ?

 

Il y a toujours des inquiétudes, on ne s’attendait pas à ça. On a toujours une épée de Damoclès au-dessus de notre tête.

«Je m’inquiète pour les autres, pour vous, il ne faut surtout pas que le virus nous rattrape

afin d’éviter que cette situation dure et porter le masque même si c’est difficile».

Le COVID a-t-il changé votre mode de travail ?

 

Oui parce que maintenant on ne peut plus faire ce qu’on faisait avant : rentrer dans les salles de cours et autres fonctions, mais on fait avec,  on s’adapte et ce n’est pas toujours évident avec la distanciation sociale qu’il faut mettre en place et surtout la faire respecter. 

 

Comment avez-vous vécu la crise sanitaire ?

 

Bien, dans le sens où je suis là à mon poste de travail. Mais je suis une personne à risque du fait que je suis asthmatique et j’essaye de faire attention, je porte le masque.

Mais je m’inquiète pour les autres, pour vous, il ne faut surtout pas que le virus nous rattrape afin d’éviter que  cette situation dure et porter le masque même si c’est difficile et j’espère que ça redeviendra comme avant au plus vite.

Mais j’étais content de reprendre le travail après deux mois d’arrêt.

 

Quel impact a eu le covid sur votre vie familiale et professionnelle ?

 

On ne peut plus voir les gens qu’on aime, nos parents, grands-parents amis, certains sont âgés et si on les voit on ne peut pas faire comme avant il faut être prudent.

 

Est-ce qu’avec le COVID vous avez eu des heures supplémentaires ?

 

Non, nous n’avons pas eu d’heures supplémentaires parce que comme nous étions deux la première semaine et qu’il ne se passait pas grand-chose ça été. Il a fallu attendre les mesures du gouvernement pour mettre en place tout un système de distanciation, plus la remise en état des salles de cours pour pouvoir vous accueillir. Et comme nous n’avions rien pu faire avant les vacances ça été un peu compliqué.

 

Quel est votre réaction face à l’annonce du nouveau confinement ?

 

Pour moi, ça ne sert à rien, ils n’ont pas bien compris les choses.

Après le premier confinement, ils ont déconfiné la région parisienne trop vite et ils n’auraient pas dû. Aujourd’hui ils recommencent et c’est une entourloupe : on va créer une psychose et faire mourir les entreprises, et que dire des rames de métro à plus de cinquante personnes et les grandes surfaces ouvertes..

Propos recueillis par :

Jordan Antheaume

Ryaen Ben Youssef

Ennio Lombardo